Il y a de cela quelque centaine d’année dans les terres du sud vivait une dans une grande cité une famille de noble marchand qui avait élus domicile dans la plus grande et la plus prospère des ville de Fanam, l’immense cité d’Aglaranthe, la plus grande et la plus merveilleuse des cités, ou l’harmonie et la joie était une loi… ou presque.
Notre famille modèle de marchands était très respectée par la famille royale et les autres nobles dus à leur situation monétaire et politique, ils étaient très influents.
Ergos Oglivine, le père de famille dirigeait le centre de la ville, ses trois fils, Riante, Eros et Farôme dirigeaient respectivement le port de l’est, les fabriques de l’ouest et les champs du nord de la ville, la mère tant qu’à elle s’occupait des écoles de magie du sud, juste devant le château du roi.
Les années étaient prospères depuis trois ans et la famille avait fait fortune, ils avaient de plus en plus de pouvoir sur la ville ce qui ne plaisait pas à certains autres marchands venus de l’est. Ils avaient vu eux aussi le pouvoir qu’il était possible d’avoir en cette ville mais avec la présence de la famille Oglivine, impossible de faire une fortune adéquate.
Ergos recevait mainte et mainte lettres de menaces pendant des mois, lui ordonnant de quitter la ville et de ne plus en revenir, que du mal serait fait à sa femme et ses fils s’il ne vendait pas ses titres de propriété, mais le grand maître de famille en avait vu bien d’autre avant eux et n’arrêta pas ses activités marchandes.
Puis un jour à la grande place du marché central, un homme vint porter un paquet à Ergos, un homme aux airs nomades et gitans puis, ce dernier s’évanouit dans la foule. Le maître marchand s’empressa d’ouvrir le paquet dans le quel gisait un doigt couronner d’une bague d’argent sertie d’une pierre rare.
Le vieil homme s’effondra sur la place et se mit à hurler et à pleurer chacune des larmes de son corps. Il fit rappeler chacun de ses fils a la maison familial en leur annonçant la mort de leur mère dans la journée et demanda conseil à ses fils, étant trop effondré par le chagrin. Les frères étaient presque tous d’accord pour en faire payer au gitan sauf le plus vieux des fils qui lui croyait qu’ils devraient plutôt en parler au roi et laisser ceci entre ses mains.
Le père décida alors d’aller voir le roi et d’exposer son malheur, mais Eros et Farôme ne voulaient rien entendre il décidèrent d’aller assouvir leur vengeance, il racontèrent alors leurs histoire au marchand du coin et trouvèrent vite plusieurs acolytes qui se joignirent à leur cause, mais la nouvelle se rendit vite au bidonville des gitan et ils se préparèrent rapidement. Les deux groupes s’affrontèrent aux portes de la ville venant tacher le sol de la cité par le sang de ses citoyens, une guerre civile s’installa rapidement dans la ville, les gitans s’engouffrèrent dans les rues et les combats faisaient rage sur chacune d’entre elle. Bien vite on ne put plus faire la différence entre les gitans et les citoyens et les combats s’intensifiaient.
Le père Oglivine et Riante revinrent du château, bredouilles de leur entretien, le roi ne voulait pas s’interposer dans cette chicane de territoire.
Le père constata rapidement le chao qui régnait dans la ville, la basse ville était victime de la proie des flammes et les innocents se sauvaient vers le pastillon du château, il commençait à douter du début de ces batailles puis retourna à sa demeure avec son fils ainé. Plus tard dans la nuit, un amis d’Ergos vint frapper à sa porte et vint lui apprendre qu’un de ses fils avait été tué dans les combats et que le deuxième allait être pendu par le roi au lever du soleil.
Le père restât de marbre, probablement par manque de larme et de force, puis il se recueillit alors seul dans son grand bureau, son fils tenta tant bien que mal de parler à son père, mais en vint. C’est a partir de ce moment que l’histoire devint plutôt nébuleuse, certain dise qu’il aurais pactiser avec une puissance supérieur, mais chose certaine, au lever du soleil, quelques centaines de personnes c’étaient rassembler sur la place public pour l’exécution, tous les survivant de ce que les citoyens avaient appelé La Nuit De Sang étaient là, le dernier des fils était debout sur la potence, corde au coup attendant sa sentence avec résignation, le bourreau était sur ses beau jours et attendait le signal sous le regard horrifier du père et les cris incessant des citoyens, les combats reprirent de plus belle avec les partisans d’Oglivine et les mécontents puis vint le premier rayon de soleil, la dernière seconde d’après.
Ergos tombas à genoux plongeant son visage dans le creux de ses mains, des larmes de sang coulaient de ses yeux. Puis un grand tremblement de terre soudain et ne durant qu’une seconde retentit. On pu ensuite voir les épaules du père de famille sursauter à quelques reprises puis il se mit à rire tout bas, puis un second tremblement de terre aussi bref… il rit alors plus fort puis un troisième, mais cette fois encore un rire plus fort et plus constant retentit, les rues se fissurèrent laissant jaillir flammes et feux liquide, les maisons prirent feu et tombèrent, les cris et la souffrance faisaient rage, tous ne se préoccupait plus que de leur survie et voulait sortir de la ville au plus vite puis brusquement plus rien, un calme plat… Ergos se leva alors laissant paraître un visage meurtrie par la rage, la colère et la haine et dans une voix résonant dans chacune des rue de la ville il cria haut et fort
Subissez la rage et la déchéance de ma colère par le feu.
Puis dans un éclat de flammes sous ses pieds, il disparu dans un torrent de lave destructrice qui englouti la ville dans ses moindres recoins. On entendit plus parler de cette ville que dans les contes Gitans, dernier rescapés de ce drame…
Les plus anciens parlent de la bague de Delphine, la défunte femme d’Ergos qui serait toujours sur la place publique de la ville, morte. Aujourd’hui abandonnée et peuplée par les fantômes de son passé, la ville fait office de véritable désert...